Il est important de connaître son statut sérologique afin d’accéder à un traitement si nécessaire. Le plus souvent, les infections sexuellement transmissibles et à diffusion hématogène (IST) sont asymptomatiques (ne présentent aucun symptôme). Il est important de faire un dépistage avant d’arrêter d’utiliser un préservatif ou pour les autres raisons. Cela permet de limiter les conséquences que les IST peuvent avoir sur la santé. Pour en savoir davantage, parcourez cet article dans les moindres détails.
Plan de l'article
Qu’est-ce que le dépistage des IST ?
Après un rapport sexuel avec ou sans pénétration, des virus, des bactéries ou d’autres parasites peuvent pénétrer dans les organes génitaux. Ils provoquent ainsi des MST (Maladies Sexuellement Transmissibles). Celles-ci peuvent être diverses et variées : virus du sida, hépatite B, syphilis, chlamydia, herpès, papillomavirus humain, gonorrhée, vaginite, infection à mycoplasme ou mycose vaginale. Il est possible de faire son test dans un des laboratoires du groupe Kantysbio que vous pouvez visiter en parcourant ce lien-ci https://www.kantysbio.fr/. Étant donné la variété de ces infections, les symptômes sont tout aussi variés. Si certaines infections provoquent une simple irritation, d’autres peuvent avoir des conséquences beaucoup plus graves. Il pourrait s’agir de l’infertilité, le cancer, l’affaiblissement du système immunitaire, etc. Pour limiter ces risques, un traitement rapide est donc nécessaire. C’est dans ce contexte que le test de dépistage des infections sexuellement transmissibles entre en jeu.
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Quand faire un dépistage IST ?
Pour savoir à quel moment faire un test de dépistage des maladies sexuellement transmissibles, il y a quelques facteurs à considérer.
La période d’incubation
Il y a un certain temps entre le moment où l’on contracte une infection sexuellement transmissible et celui où elle est détectée. Cette durée varie en fonction de la maladie :
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Gonorrhée = 7 jours
Chlamydia = 2 semaines
Syphilis = 6 semaines pour une prise de sang et 12 semaines avec le test TROD
Hépatite B = 8 mois
VIH = 6 semaines pour un test sanguin et 12 semaines avec le test TROD
Il est donc inutile de se précipiter pour faire un test après un rapport sexuel non protégé. La plupart des IST ne sont pas détectées avant plusieurs semaines. Le dépistage complet est possible 6 semaines après le dernier contact sexuel. En cas de rapports sexuels non protégés ou de rupture de préservatif, il est préférable d’appeler son médecin. Si la situation l’exige, il peut prescrire un traitement préventif contre le VIH.
Le nombre de partenaires
Ayant eu plusieurs partenaires sexuels dans l’année, il est conseillé de faire des tests de dépistage IST tous les 3 mois. Même si l’on utilise systématiquement des préservatifs. Dans le cas d’un partenaire exclusif, il est conseillé d’effectuer au moins un test par an.
Comment se déroule un dépistage IST ?
Le dépistage des infections sexuellement transmissibles est une procédure simple et rapide. Voici comment cela se passe habituellement :
La première étape du dépistage consiste à consulter un médecin, une infirmière ou tout autre professionnel de la santé spécialisé dans ce type d’examens. Cette personne sera en mesure de vous aider à déterminer quels tests sont nécessaires en fonction de vos antécédents médicaux, de vos symptômes éventuels et de vos comportements sexuels.
Une fois que les tests requis ont été identifiés, le prélèvement peut commencer. Selon le type d’infection envisagée, il peut s’agir d’un prélèvement sanguin ou d’un prélèvement urinaire.
Dans certains cas, un échantillon pourra être prélevé directement sur la zone génitale touchée par l’infection suspectée (herpès génital).
Les résultats des analyses peuvent varier selon les examens effectués :
- Pour certaines IST comme le VIH ou l’hépatite B, les résultats seront disponibles rapidement après le prélèvement.
- Pour d’autres IST comme la syphilis ou l’hépatite C • dont certains prennent plusieurs semaines avant que leurs anticorps ne soient détectables -, il faudra attendre quelques jours, voire plusieurs semaines.
- Pour les chlamydios et gonorrhées, il existe des tests rapides avec des résultats au bout de 30 minutes environ.
Si le test révèle une infection sexuellement transmissible, un traitement approprié sera prescrit par le professionnel de la santé en charge du suivi.
Il faut rappeler que ces infections peuvent avoir des conséquences graves sur la santé si elles sont ignorées ou non traitées. Un dépistage régulier peut aider à prévenir leur transmission et à minimiser les risques.
Les différentes méthodes de dépistage des IST
Il existe plusieurs méthodes de dépistage des infections sexuellement transmissibles (IST). Certaines sont plus invasives que d’autres, mais toutes sont efficaces pour détecter la présence de ces maladies. Voici un aperçu des différentes techniques utilisées dans le cadre du dépistage :
Cette méthode consiste à prélever un échantillon de sang afin d’analyser sa composition moléculaire. Le test sanguin permet notamment de détecter la présence d’anticorps contre certains virus comme le VIH ou l’hépatite B.
Le prélèvement urinaire est une méthode courante pour diagnostiquer les IST telles que la chlamydia ou la gonorrhée. Cette technique peut aussi être utilisée pour évaluer le risque d’infection par l’hépatite C chez certains patients.
Lorsqu’une personne se plaint de douleurs abdominales, de perturbations menstruelles ou encore lorsque celle-ci a été exposée au VIH, il est parfois nécessaire d’effectuer un examen clinique approfondi. Ce type d’examen inclut souvent un frottis cervical ainsi qu’un examen visuel et palpatoire des organes génitaux externes.
Certains tests peuvent fournir des résultats immédiats en seulement quelques minutes. Ces derniers sont particulièrement utiles dans les situations où une rapidité absolue est requise, comme lorsqu’il faut déterminer si une personne doit être mise en quarantaine. Les tests rapides sont souvent utilisés pour diagnostiquer les IST chez les personnes asymptomatiques.
Cette méthode consiste à prélever un échantillon de sécrétions génitales ou d’urine afin de le faire pousser en laboratoire sur des milieux nutritifs spécifiques. Cette technique peut être utile pour détecter la présence de bactéries responsables d’infections telles que la gonorrhée ou la chlamydia.
Il faut souligner que le choix du type de dépistage dépendra des symptômes présentés par l’individu, ainsi que des facteurs relatifs à sa santé sexuelle et son mode de vie. Il est crucial d’établir un dialogue honnête avec votre médecin afin qu’il puisse vous orienter vers les examens appropriés et choisir le traitement adéquat si nécessaire.