Un écart de plus de 20 % sur des motos 125cc aux fiches techniques quasi jumelles : voici une réalité qui surprend, voire agace, les amateurs de tout-terrain. Les tarifs sur ce segment ne se laissent pas dicter par la seule logique des performances affichées. Derrière le montant à régler, se cachent la réputation du constructeur, la politique commerciale du revendeur, ou même la simple disponibilité des pièces détachées. Dénicher le tarif le plus juste exige donc de prêter attention à bien plus que la puissance ou le look d’une moto neuve.
Plan de l'article
- Ce qu’il faut savoir sur la KX 125 et les motos tout-terrain 125cc
- Pourquoi les différences techniques influencent-elles le prix d’une KX 125 neuve ?
- Comparer la KX 125 neuve avec les autres modèles 125cc : points forts et limites
- Conseils pratiques pour repérer le meilleur rapport qualité-prix lors de l’achat
Ce qu’il faut savoir sur la KX 125 et les motos tout-terrain 125cc
La Kawasaki 125 KX s’est forgé une réputation solide parmi les motos cross 2 temps. Héritière d’une longue lignée, elle a conquis des générations de pilotes avides de vivacité et de fiabilité sur les circuits. Même si Kawasaki a cessé sa production neuve au début des années 2000, le modèle continue d’attirer sur le marché de l’occasion, où les exemplaires bien entretenus gardent la cote auprès des passionnés.
Son moteur 2 temps de 124 cm³, associé à un carburateur Keihin 38 mm et un refroidissement liquide, fait merveille quand il s’agit de chercher la performance sur la terre. Le cadre périmétrique en aluminium, couplé au système de suspension arrière Uni-Trak, offre maniabilité et réactivité. Avec 87 kg à sec, la KX 125 se montre agile et nerveuse, idéale pour qui veut progresser vite sur la piste. Son réservoir de 7,5 litres et son absence d’homologation routière la destinent exclusivement à la compétition ou à l’entraînement sur terrain privé.
Dans l’univers de la moto cross 125cc, la demande reste soutenue. Quand la dernière génération de KX 125 s’échangeait neuve entre 5 500 et 6 000 €, les amateurs parlaient déjà d’un modèle à sensations, accessible sans casser la tirelire. Aujourd’hui, ceux qui cherchent une machine pour débuter ou franchir un cap peuvent miser sur une KX 125, sous réserve d’un moteur entretenu et d’un historique limpide.
Pourquoi les différences techniques influencent-elles le prix d’une KX 125 neuve ?
Le tarif d’une Kawasaki 125 KX neuve s’explique par des choix techniques affirmés. Le moteur 2 temps de 124 cm³ développe environ 40 chevaux et délivre un couple de 26 Nm, de quoi offrir des montées en régime franches et des reprises musclées. Le carburateur Keihin 38 mm affine la réponse à l’accélération, quand le refroidissement liquide stabilise la température même sous contrainte.
La partie cycle n’est pas en reste. Le cadre périmétrique en aluminium diminue le poids tout en augmentant la rigidité, un atout indiscutable pour ceux qui cherchent la précision dans les trajectoires. La suspension arrière Uni-Trak, avec son amortisseur élaboré, encaisse les chocs et assure une motricité constante, même sur terrain difficile. Les 87 kg à sec favorisent la prise en main et la réactivité, notamment lors des phases de relance ou sur les sauts.
Voici ce qui distingue la KX 125 dans sa catégorie :
- Moteur 2T 124 cm³ : punch et entretien spécifique
- Châssis aluminium : maniabilité et robustesse
- Système Uni-Trak : absorption des chocs et motricité
- Usage piste uniquement : non homologuée pour la route
Affichée neuve entre 5 500 et 6 000 €, la KX 125 assume son positionnement sans compromis. Ici, tout est pensé pour la performance pure. Les pilotes aguerris, qui traquent le chrono ou l’efficacité en course, savent que chaque composant pèse dans la balance au moment de passer à l’achat.
Comparer la KX 125 neuve avec les autres modèles 125cc : points forts et limites
La Kawasaki 125 KX n’a jamais cherché à faire l’unanimité : elle s’adresse à ceux qui privilégient la nervosité d’un moteur 2 temps et l’agilité d’un châssis léger. Les concurrents directs, comme la KTM 125 SX ou la Yamaha, offrent chacun une alternative crédible, mais avec des philosophies distinctes.
Pour situer chaque modèle, voici les qualités que les pilotes citent le plus souvent :
- Un moteur réactif, qui ne fait pas de cadeau lors des accélérations
- Une agilité hors pair grâce à un châssis affûté
- Des suspensions prêtes à encaisser les sauts comme les ornières
Certains utilisateurs racontent comment la KX 125 avale les virages serrés et se distingue par sa fiabilité, à condition d’un suivi mécanique rigoureux. Son design typé compétition ajoute au plaisir de la retrouver sur le paddock.
En face, la KTM 125 SX séduit par son moteur explosif et ses éléments de suspension haut de gamme, tandis que Yamaha mise sur la robustesse et la facilité d’accès, qualités appréciées pour l’apprentissage. La KTM 125 EXC, réservée à l’enduro, se démarque par ses aptitudes en franchissement.
| Modèle | Points forts | Limites |
|---|---|---|
| Kawasaki 125 KX | Agilité, puissance, fiabilité | Non homologuée route, entretien exigeant |
| KTM 125 SX | Moteur, suspensions | Prix élevé, exclusivité piste |
| Yamaha WR 125 R | Homologuée route, rapidité | Moins performante en cross pur |
La KX 125 ne transige pas : elle vise les confirmés, ceux pour qui la vivacité d’un 2 temps et la maniabilité brute priment sur le confort. En revanche, son absence d’homologation routière et son entretien pointilleux la tiennent à l’écart des usages mixtes. À l’opposé, des modèles comme la Yamaha WR 125 R ou l’Aprilia RS 125 élargissent le champ, mais au prix d’une fougue plus mesurée.
Conseils pratiques pour repérer le meilleur rapport qualité-prix lors de l’achat
Repérer une Kawasaki 125 KX en bel état demande un regard averti. Sur le marché de l’occasion, la cote reste dynamique. Les versions de 2000 à 2004 s’estiment le plus souvent entre 3 000 et 4 000 € selon l’état mécanique, l’entretien suivi et la présence d’éléments d’origine. Pour les modèles plus anciens, comptez plutôt entre 2 000 et 3 000 €. Les exemplaires à restaurer ou négligés peuvent descendre sous la barre des 2 000 €.
Au moment de l’achat, il vaut mieux insister sur l’historique d’entretien : factures, carnet, interventions majeures. Il est conseillé de vérifier le moteur (compression, bruits suspects, démarrage à froid), la transmission, la suspension (jeu à l’arrière, étanchéité de la fourche) et le cadre, parfois marqué par les chutes. Anticiper la disponibilité des pièces détachées peut aussi éviter bien des déconvenues plus tard.
Avant de se décider, il convient d’inspecter :
- L’usure des roulements et des joints
- L’état général du bras oscillant et de la fourche
- La présence de pièces d’origine ou de modifications (échappement, sabot, housse de selle)
Le meilleur rapport qualité-prix s’obtient en équilibrant la fiabilité mécanique, la transparence du vendeur et le coût anticipé des remises à niveau. S’appuyer sur des éléments objectifs, négocier sur la base de photos et de l’historique, permet d’éviter les déceptions. Un doute sur le passé de la moto ? Mieux vaut passer son tour et attendre la bonne occasion.
Au bout du compte, chaque KX 125 raconte une histoire. À l’acheteur averti de déceler celle qui lui offrira le plus de kilomètres de plaisir, sans mauvaise surprise au premier saut.


